1996 au 20ième Marathon de Paris il faisait si chaud, qu’il n’y avait plus assez d’eau pour l’arrière-garde.
"Eau" la la !
Par compensation on pouvait rafraîchir son répertoire de gros mots. C’est vrai, les Français sont les champions de la langue. C’est toujours frappant de voir comment ils peuvent ingénieusement jongler avec le simple mot „merde".
1998 par contre il faisait froid. C’était en revanche bon pour les résultats sportifs.
"Aux Champs Elysées ..."
La course commence à 9 heures à l’Arc de Triomphe et plus de 20.000 participants bougent comme un mille-pattes gigantesque sur les Champs Elysées en direction de la cité.
Au km 2 on passe la Place de la Concorde. Il y a plus de 200 ans la guillotine a été montée ici et les têtes des aristocrates ont roulés. Aujourd’hui ce sont les roues des voitures qui roulent extrêmement sur cette place ... excepté pendant le temps du marathon.
Le parcours est un tour d'horizon par excellence: On passe devant le Louvre, l’Hôtel de Ville, Place de la Bastille; on court une boucle autour du bois de Vincennes, passe le long de la Seine, Notre Dame, les Tuileries, la Tour Eiffel, on zigzague vers le Bois de Boulogne et on finit bien à l’Avenue Foch, devant l’Arc de Triomphe.
Et comme triomphe personnel on peut relever ses bras en passant la ligne d’arrivée: le vainqueur général en dessous de 2 h 10 - quand il fait froid - et l’auteur de cette article après le double de ce temps... et le triple d’amusement.
Chacun à sa façon